L’interview d’Emilie, de la Cave Nature
L’interview d’Emilie, de la Cave Nature

L’interview d’Emilie, de la Cave Nature

C’est avec plaisir que nous venons interroger Emilie, de la Cave Nature à Nantes pour qu’elle nous parle d’elle, de sa cave et de son métier.

Valérie et Bernard : Bonjour Emilie, pouvez-vous vous présenter ?

Emilie : Je m’appelle Emilie Thomas, je suis caviste depuis 9 ans. Je suis autodidacte et, dans un an, j’aurai le titre de Maître caviste. Je suis venue sur ce métier passion par la culture familiale pour le vin, l’agriculture dans le respect de la nature et, en particulier, le bio. Ma mère était déjà caviste. J’ai rejoint son activité de vente de vins à domicile en 2009 avec une carte de 200 vins. Ma mère a ouvert la Cave Nature de Pornic puis elle a eu l’opportunité d’ouvrir une deuxième cave à Nantes lorsque le local s’est libéré.

VB : D’où vient ce nom de Cave Nature ?

E : A l’ouverture de la cave, on ne parlait pas ou très peu des vins nature. Le nom exprime le respect de la nature, le bio, car tous les vins que nous vendons sont bio. Ensuite, les vins nature se sont beaucoup développés et, aujourd’hui, il y en a d’excellents !

VB : Comment faites-vous votre sélection ?

E : Nous avions déjà une sélection depuis la vente à domicile. Ensuite, il y a les recommandations des vignerons que nous connaissons. Cela fonctionne beaucoup par bouche à oreille. Beaucoup viennent à nous. Nous sélectionnons sur la qualité, la notoriété et le rapport qualité / prix. Nous sommes fidèles aux vignerons avec qui nous travaillons en essayant d’avoir une référence de chaque appellation. Nous avons aussi à cœur de donner des coups de pouce à des vignerons qui en ont besoin. Par exemple, des domaines en difficulté.

VB : Est-ce qu’il y a une évolution de la consommation, des tendances ?

E : Oui, le rosé progresse avec un fort côté saisonnier. Cela commence maintenant et c’est surtout l’été. Les clients achètent moins en quantité mais recherchent plus de qualité. Le sans alcool progresse. Nous avons d’ailleurs créé un rayon pour les vins sans alcool. Globalement, les clients recherchent des vins avec un taux d’alcool plus faible. Il y a eu aussi les vins orange, les « pet nat » [pétillants naturels]. Certains vignerons se lancent dans l’élevage sous voile, comme pour le vin jaune du Jura. On constate aussi une augmentation des demandes pour les événements œnologiques. Les gens ont besoin de se voir !

VB : Vous adorez votre métier ?

E : Oui ! Il a deux facettes : le contact avec les vignerons et l’échange avec les clients, l’accueil.

2 commentaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *