L’interview d’Aurore, du Château du Coing
L’interview d’Aurore, du Château du Coing

L’interview d’Aurore, du Château du Coing

Valérie et Bernard : Bonjour Aurore. Nous sommes très heureux d’échanger avec vous car c’est avec votre domaine que nous avons commencé notre association. Le premier atelier d’initiation aux vins a eu lieu dans votre chai à barriques. C’était très sympathique ! Nous avons ensuite réalisé une soirée sur le thème de la musique, à la flûte, accompagnée par des vins italiens, dans la très belle orangerie. Pouvez-vous, déjà, vous présenter et dire quelques mots sur le domaine ?

Aurore : Le domaine est familial avec le Château du Coing qui est situé en plein cœur du Sèvres et Maine, au coin des deux rivières. Nous ne produisons que des blancs, surtout du Muscadet, en sélection parcellaire et également des Crus.

V&B : Pourquoi ce choix de ne produire que des blancs ?

Aurore : La question s’est effectivement posée de produire également du vin rouge. Cela nécessite une adaptation, entre les paramètres de production et les flux. Nous sommes sur ce challenge de produire du vin depuis 10 ans en intégrant toutes les contraintes, comme la protection contre le gel. Le Muscadet reste le cépage historique avec également la Folle blanche. Mais pourquoi pas, ce n’est pas figé !

V&B : Quels sont les Muscadets les plus demandés : les vins vifs, pour accompagner les fruits de mer, les vins plus ronds pour des plats élaborés, les vins avec des élevages particuliers ?

Aurore : Les clients sont parfois surpris par le caractère peu acide de certains vins. Cela dépend de l’éducation aux vins et des connaissances viticoles. On remarque plus de demande pour des vins avec de la tension !

V&B : Dans la gamme, quel est votre vin coup de cœur ?

Aurore : En ce moment, j’ai un faible pour la cuvée Comte de Saint-Hubert, de la parcelle qui domine le confluent. C’est le patron des chasseurs et c’est un vin qui est à l’origine du domaine. Le millésime 2020 a un très bon potentiel de garde. Il est floral, végétal et légèrement amande.

V&B : Vous produisez quatre Crus communaux. Comment évolue la demande sur ces vins particulièrement élaborés ?

Aurore : Cela dépend depuis quand ils ont été validés car la mise en place des crus se fait progressivement. Ils témoignent de la reconnaissance d’un terroir et de la patte du vigneron. A l’étranger la pluralité des crus est plus difficile à comprendre pour l’instant.

V&B : Merci beaucoup Aurore, c’est un plaisir d’avoir eu cette conversation. Nous poursuivons ensemble la mise en place du coffret d’initiation à la dégustation sur le Château de la Gravelle. Cela nous fait très plaisir que vous puissiez le proposer dans l’espace de dégustation. En attendant un nouvel atelier de dégustation !

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